Les rayons solaires
Ceux qui atteignent la surface de la Terre sont : les rayons visibles (la lumière), les rayons infra-rouges (ou IR), les ultra-violets (ou UV). Les IR et les UV sont invisibles.
Le rayonnement se répartit en quantité comme suit :
Les UV sont responsable des brûlures (« coups de soleil »), du bronzage, du vieillissement de la peau et des cancers de la peau.
Les rayons UV A
Ils représentent 98% des rayons UV.
Ils pénètrent jusqu’au derme, où ils ont un effet négatif durable sur la peau : vieillissement cutané précoce (apparition des rides et affaissement des tissus) et augmentation du risque de cancer de la peau.
Ils ne brûlent presque pas (1000 fois moins que les rayons UV B), ils ne provoquent donc pas de coup de soleil sauf si le temps d’exposition est long.
Ils produisent une pigmentation immédiate qui dure peu : elle apparaît en quelques minutes et disparaît en quelques heures.
Les rayons UV A sont particulièrement dangereux car ils ne provoquent pas de brûlure : on ne ressent donc aucun désagrément lorsqu’ils agressent la peau.
Les rayons UV B
Ils pénètrent principalement dans l’épiderme, 40% seulement arrivant au derme. Ils sont arrêtés par le verre et les nuages.
Les UV B brûlent : ce sont les principaux responsables du coup de soleil. Il faut 1000 fois plus d’UV A que d’UV B pour déclencher la même rougeur. Sous leur action, la peau développe un bronzage qui disparaît en quelques semaines (un mois au maximum).
Intensité du rayonnement
Plus le soleil est proche de la verticale, plus le chemin parcouru par les rayons est court, et donc plus le rayonnement est fort.
C’est pourquoi le rayonnement solaire, et les risques qui y sont liés, est maximal :
- autour de midi, lorsque le soleil est à son zénith : attention de 11 h à 14 h,
- l’été en juillet : le rayonnement est 100 fois plus fort en juillet qu’en décembre,
- en altitude : le rayonnement UV augmente de 10% tous les 700 mètres (à 1500 m le rayonnement est 20% plus élevé qu’au niveau de la mer),
- sous les tropiques,
- en cas de pollution atmosphérique car la pollution dégrade la couche d’ozone.
Les nuages et le rayonnement solaire
Les nuages captent une partie des rayons solaires. La quantité de rayons interceptés varie selon l’altitude des nuages.
Si les nuages sont hauts, ils n’arrêtent que 5 à 10% des UV, ce qui est négligeable. Dans ce cas, le rayonnement solaire reste tout aussi dangereux qu’en plein soleil, alors que l’on peut se croire protégé par les nuages.
Si les nuages sont à une altitude moyenne, ils arrêtent 30 à 70% des UV.
Seuls les gros nuages sombres, très bas, arrêtent tous les UV.
Le verre et les rayons du soleil
C’est pourquoi on ne bronze pas derrière une vitre. On n’y attrape pas de coups de soleil non plus (sauf en restant exposé très longtemps).
Par contre, les dommages à long terme (vieillissement, risque de cancer) sont quasiment les mêmes qu’en plein soleil puisque les UV A ne sont pas arrêtés par les vitres.
Réverbération : eau, neige, sable
Les surfaces, le sol notamment, renvoient une partie des rayons solaires qu’ils reçoivent. C’est le phénomène de réverbération.
Plus une surface est claire, plus elle renvoie de rayons lumineux. Ainsi, la neige renvoie 85% des rayons du soleil, le sable 17%, l’eau 5%, l’herbe 3%.
Ceci explique que l’on bronze plus vite sur la plage, que l’on peut prendre un coup de soleil sous un parasol et que des marins sur un pont de bateau ont plus de risques de cancer de la peau que des agriculteurs dans leurs champs.
Autres sources d’UV
D’autres sources d’UV peuvent provoquer des brûlures similaires au soleil, tant dans leur mécanisme que dans leur traitement.
Ce sont :
- les UV C germicides utilisés dans la stérilisation, les UV A ou B émis par certains lasers, arcs à souder … : ils représentent un risque professionnel pour les personnes qui y sont confrontées.
- les UV A ou B utilisés en médecine pour le traitement des dermatoses.
- les UV A utilisés en cabine pour bronzer.